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les chevaux d'Ysabel
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16 mai 2009

Samedi, après concours...

Retour de concours…

Le début de l’épreuve était à 12h – plutôt incongru, mais bon. Une bonne heure de route donc départ pour 10h30. Nous sommes 3 cavalières de l’écurie à concourir dans cette vitesse 105, nous partons donc en chœur.

Arrivée à 11h40, pile-poile pour la reconnaissance : Jean-Marie nous donne les consignes, je fais deux fois le tour pour mieux visualiser et pré-sentir le tour. Je suis le numéro 60, j’ai le temps. Olympe mange son foin dans le van. Les barres me semblent petites car samedi dernier JM nous a fait sauter bien plus ; idéal pour se rassurer.

Pendant ce temps je regarde les parcours qui s’enchaînent. Clara arrive avec le numéro 12, trop crispée elle manque de rythme au début du tour et fait 3 barres. Je vais donner un coup de main à Lucie pour préparer Poésie qui est dans le van avec Olympe. Le gros n’est pas content que sa copine s’en aille, surtout qu’elle est en chaleur et que Monsieur est amoureux.

Je m’avale une saucisse pendant le tour de Poésie, numéro 31. Lucie n’enclenche pas la jument qui fait tomber les barres sur le 1 et le 2. La jument manque de respect, elle frôle souvent, range peu les antérieurs. D’ailleurs les photos le montrent bien, pas très photogénique la demoiselle.

Olympe est content, je le descends du van : il commence à faire « son poney » ; me tire pour aller brouter, m’entraîne pour aller dire bonjour aux autres. Une bonne engueulade et ça va mieux. Il trépigne pendant que je le prépare.

J’avale mes anti-migraineux avant de mettre ma coiffe… et me voici en selle. Olympe démarre en trombe, il veut aller voir le tour…

On commence par détendre sur le petit paddock, chaud bouillant le gros – en outre depuis cet hiver où il a percuté un autre cheval parce qu’il n’a pas voulu tourner, il a peur quand il croise un autre cheval et fait des demi-tours – alors j’ai mis les rênes allemandes pour la détente qui, finalement, se passe bien mieux que je ne le craignais, pas de demi-tour ou d’écart. Ouf ! On change de paddock pour aller sauter. Il est extra mais qu’est-ce qu’il me tire, il n’est vraiment pas comme à la maison où il est toujours très zen et parfois même un peu dilettante durant le travail.

J’arrive sur la piste : dernières consignes de Jean-Marie : les épaules, du rythme, aller lui montrer le 1. Je me sens bien, en confiance après les bons sauts que l’on vient de faire.

On traverse au petit trot la carrière pour se présenter. On passe près du tableau d’affichage avec le chrono qui fait tchac ! tchac ! Ouh là là !, ça fait peur… je repère la situation et me dis qu’il va falloir faire attention sur le 4 puisque situé à gauche du chrono. On va au pas vers le 1 pour aller le sentir. On longe la lice, les chapiteaux bougent dans le vent ; Olympe veut se décaler, je l’en empêche. Nous voici devant ce premier oxer, il le sent en ronflant brusquement les gens à côté se mettent à applaudir, Maman, ça fait peur ! Bon va falloir la jouer serré sur le 1.

La cloche retentit.

Départ au galop à droite, je repasse devant le chrono, impeccable, je prends un bon rythme et le garde fort entre les jambes pour éviter qu’il se décale : un vrai saut d’école mais avec toute cette impulsion à la réception ça va vite, en plus on descend vers le 2, j’essaie de récupérer, pas moyen, il me tracte le salopiaud ! ne revient pas même en fermant les doigts et en me reculant, pour arranger la situation le soubassement du 2 n’a pas l’heur de lui plaire, il passe à côté sur la gauche car j’ai aussi perdu quelque peu la direction ! pfff ! Je ravale ma rage, le récupère, reprends mes rênes, un bon galop et je reviens. Je le sens essayer de nouveau à partir sur le côté mais là, il ne peut pas car je le coince. De nouveau il me tire à la réception en descente mais j’arrive à la reprendre (bon je n’ai pas fait dans la dentelle) car il faut tourner fort à droite et repartir en montant. Impeccable le 3 (il est largement haut…) l’oxer 4, près u chrono, super ! et, rebelote, réception dans la descente et Ysabel traînée par le cheval qui va à 100 à l’heure, pas moyen de récupérer – je déteste cette sensation d’impuissance – heureusement que j’ai encore une direction mais j’arrive bizarrement sur le vertical du 5 car on avait dépassé notre tracé prévu. Avec notre vitesse (je me dis aïe ! aïe !) il n’a pas le temps de lever les antérieurs et la barre tombe, 6 foulées avant le double : je dois lui arracher quelque peu la bouche mais j’arrive quand même à récupérer mon avion, ça passe impeccable, virage à droite, je l’ai bien en main. Je dois même le relancer pour le vertical qui suit et on termine sur un bel oxer rose sans aucun problème. Tant pis pour le barrage… Résultats 9 points. La première chose que m’a crié Jean-Marie en sortant : c’est quoi ce mors de… !

Alors bon, 9 points et le cheval qui m’a tracté sans vouloir revenir quand je lui demandais. Si on s’arrête au résultat brut, ce n’est pas terrible.

Le positif : je me suis éclatée avec mon gros , j’ai suivi tous les sauts (je m’envolais avant à chaque saut, je n’étais jamais avec le cheval, toujours les épaules trop devant) sans être déséquilibrée une seule fois ; j’ai eu de super sensations et les fautes ne sont pas dues véritablement à des erreurs de monte, mais surtout je sais comment résoudre le problème : mettre un mors plus sévère en compétition. Enfin j’ai réussi à commencer l’épreuve avec suffisamment de cadence, je n’étais jamais fichue d’y arriver avant, toujours en sous-cadence à venir m’enterrer. Pour finir, l’abord d’un vertical isolé ne m’inquiète plus.

Quand même, qu’on n’a pas idée d’aller  en concours avec un animal qui fait presque  600kg, qui a du sang avec un gros mors à olives. C’est le mors que je lui mets depuis son débourrage, une morts de BB, je n’ai pas voulu changer alors que René m’avait dit de prendre son filet (mors à aiguilles plus sévère) ; tiens je me mettrais des baffes…

Demain il fait GP 115 avec René.  Je recommence vendredi avec une vitesse 100… Impatience !

Après avoir marché le cheval, direction le van pour le déshabiller. Bernard lui donne son grain pendant que je vais lui chercher de l’eau – et le robinet n’est pas à côté, demain je prends un bidon. Monsieur n’était pas content de retourner dans son transport car sa copine Poésie était accrochée à un autre van, avec la jument de Clara.

Nous aussi nous allons boire quelque chose mais je n’arrive pas à avaler mes frites…

Nous repartons après avoir chargé Poésie – elle a vraiment une manière bizarre de monter dans le van. Et là, je me félicite d’avoir pris des anti-migraineux car je sens le mal derrière la tempe droite, sourdement.

De retour à la maison, direction le paddock en herbe pendant que je monte Orphée.

Le n°1 :

Olympe_n_1___plus_petit

Le n°3 :

Olympe_n_3___plus_petit

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